Être aidant d’un proche en perte d’autonomie est un engagement fort, souvent éprouvant sur le plan physique et émotionnel. Il est alors essentiel de connaître les dispositifs qui peuvent alléger cette charge et préserver votre équilibre. Voici les principales aides dont vous pouvez bénéficier !
1. Le congé de proche aidant : un droit pour accompagner son proche
Si vous travaillez, vous avez la possibilité de demander un congé de proche aidant, un dispositif qui vous permet de suspendre temporairement votre activité professionnelle pour vous occuper d’un proche en perte d’autonomie. Ce congé peut durer jusqu’à 3 mois, renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de votre carrière.
Comment en faire la demande ? Ce congé peut ouvrir droit à l’AJPA (Allocation Journalière du Proche Aidant), une aide financière versée par la CAF ou la MSA (selon votre régime) pour compenser partiellement la perte de revenus.
2. L’allocation vieillesse des aidants : un soutien pour la retraite
Devenir aidant a souvent un impact sur la vie professionnelle, et donc sur la retraite. Pour éviter une perte de droits, les aidants familiaux peuvent bénéficier de l’ Assurance vieillesse des aidants (AVA). Elle permet de valider des trimestres de retraite lorsqu’on aide un proche en perte d’autonomie.
Qui peut en bénéficier ? Les personnes aidant un proche bénéficiant de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou celles qui arrêtent leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche âgé d’au moins 60 ans.
3. Le droit au répit : un temps pour souffler
Prendre soin d’un proche demande beaucoup d’énergie et peut mener à l’épuisement. Pour éviter cela, le droit au répit permet aux aidants de bénéficier d’un soutien temporaire afin de souffler quelques jours. Il est possible d’obtenir une aide financière pouvant aller jusqu’à 550 € par an.
Comment en bénéficier ? Cette aide est attribuée aux aidants de personnes bénéficiant de l’APA. Elle est à demander auprès du Conseil départemental.
4. Le congé de solidarité familiale : pour accompagner un proche en fin de vie
Lorsqu’un proche est en phase avancée d’une maladie grave, vous pouvez bénéficier du congé de solidarité familiale. Contrairement au congé de proche aidant, ce congé peut être rémunéré via l’Allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie, qui s’élève à environ 65 € par jour. Il peut durer jusqu’à 3 mois, renouvelable une fois.
À qui s’adresser ? La demande se fait auprès de l’employeur et l’indemnisation est à solliciter auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Ces aides existent pour vous permettre de souffler, d’organiser votre quotidien et de préserver votre équilibre. Ne restez pas seul face aux difficultés !